L’hôpital de Mongré — Ecole Notre Dame de Mongré

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Ecole Notre Dame de Mongré

L’hôpital de Mongré

Durant la première guerre mondiale, Mongré abrite un hôpital militaire.

Tandis que de nombreux fils de Mongré combattent et meurent pour la France, le collège lui-même s’associe de tout son pouvoir à l’œuvre de la défense nationale en recevant dans ses murs un hôpital militaire :


Ainsi, dès 1913…

- Fondation d’un Comité local de la Société de Secours aux Blessés Militaires, sous la direction du colonel Talancé ;
- Constitution d’un Comité de Dames, sous la présidence de Mmes la Comtesse de Colbert et la Générale Isnard ;
- Le Dr Héron organise des cours d’infirmières de la Croix-Rouge ;
- En septembre : le Conseil de la Société d’Enseignement de Mongré met gratuitement à la disposition du Comité de la S.S.B.M., en cas de guerre, les locaux nécessaires à un hôpital de 25 lits, ainsi que le matériel obligatoire en lits, meubles, etc.

Dès le premier jour de la mobilisation, l’hôpital de Mongré s’ouvre sous le titre officiel d’Hôpital Auxiliaire n° 7, et le nombre de lits est rapidement porté de 25 à 200.

Il ne ferma que le 31 janvier 1919 !
Au total, l’hôpital reçut et soigna 2 437 blessés !

Pendant ces quatre ans et demi, parmi les nombreuses personnes qui se sont dévouées aux blessés, citons le Dr Héron, médecin-chef et chirurgien de l’hôpital, mort à la tâche en 1918, ainsi que Mme de Lonchamp, infirmière major qui conduisit l’hôpital du premier au dernier jour.

Les administrateurs du Comité étaient, pour la plupart, anciens élèves de Mongré. L’abbé Favier, au collège depuis de nombreuses années, devint aumônier militaire, et M. Puvilland, économe de Mongré, prit en charge la comptabilité de l’hôpital.

Les nombreuses infirmières de la S.S.B.M., parmi lesquelles de nombreuses filles, sœurs, femmes ou mères de Mongréens, coiffées de leur voile blanc, donnaient au collège, selon certains blessés, l’aspect d’un couvent de religieuses !

Le collège, qui réussit à rester ouvert durant la Grande Guerre, compta 364 élèves en 1918…